Parrainez un enfant riche - Campagne humanitaire contre la pauvreté relationnelle
Campagne humanitaire contre la pauvreté relationnelle
- 30 % des jeunes sont sous l'influence d'un médicament aux États-Unis
- 20 % des adolescents canadiens ont des pensées suicidaires
- 13 % des jeunes s'automutilent au Québec
- 9% des jeunes souffrent de pathologies sociales liées au jeu-vidéo
RICH LAB
C'EST QUOI LE RICH LAB ?
Le projet Parrainez un enfant riche (PER) se déploie à Rimouski en 2011 sous forme d'une recherche-action, appelée « Rich Lab », qui visait à définir les contours du concept de pauvreté relationnelle. Ludique et participatif, le projet prend la forme d'une simulation de parrainage entre enfants du Nord favorisé et habitants du Sud défavorisé. Près de 50 personnes prennent part à la simulation, dont une quinzaine d'immigrants et une trentaine d'élèves de secondaire 4.
À partir des réflexions déclenchées lors des ateliers, les élèves doivent créer un personnage d'enfant riche et lui trouver une problématique. Idem pour les immigrants qui créent un personnage de parrain. Le parrain doit avoir un lieu de résidence fictif situé dans le tiers-monde d'où sa correspondance partira. L'emploi d'une identité fictive permet aux jeunes de s'exprimer plus librement sur les détresses qu'ils côtoient, puis ajoute un volet créatif et artistique à l'expérience. Seule contrainte imposée: les participants doivent s'inspirer de leur propre réalité ou celle de leurs proches.
Une fois le parrainage activé, l'enfant et son parrain alimentent une correspondance écrite sur le site dans la section Enfants • Parrains ci-contre.
Au-delà de la simulation, c'est un projet d'art communautaire et intercuturel qui opère un réel jumelage réel entre immigrants et ados natifs du Québec. À travers ateliers et correspondance échangée sur ce site, les participants sont interpellés sur les notions de richesse matérielle vs pauvreté relationnelle. Un processus que documente le film making of en ligne dans la section Zone vidéo • photo.
APPROCHES
Disciplines émergentes
Parrainez un enfant riche entend diffuser des approches encore méconnues du grand public. En utilisant plusieurs médiums tels que la vidéo, le web et l'écriture, le projet s'inscrit dans la discipline du transmédia dont le fondement repose sur la complémentarité entre des médias multiples et l'existence d'un rapport dynamique entre eux.
L'art relationnel est également inscrit au projet. Par la création de personnages mais aussi par les exercices de correspondance, les participants sont amenés à expérimenter un rapport à l'autre transformateur. La relation établie entre participants devient par ailleurs l'espace de création, et au final, elle constitue l'oeuvre en soi.
Correspondance virtuelle, pauvreté relationnelle
Une contradiction flagrante du projet est le recours à un mode de communication très impersonnel – le web – pour nourrir sur le plan relationnel des enfants riches (personnages). Par exemple, est-ce que les échanges web sont le meilleur moyen d'aider un jeune pris dans la cyberdépendance ? N'est-il pas contradictoire d'envoyer un câlin virtuel à un enfant en carence d'affection physique ?
À toutes ces questions, la réponse est oui. Non seulement le projet assume ses contradictions, mais elles sont même un argument supplémentaire pour démontrer – par le biais de l'absurde – l'état critique de la situation.
Pourquoi un parrainage entre personnages, au lieu des vraies identités? Les correspondances échangées à travers ce projet, par le fait qu'elles soient publiques et touchent des problématiques difficiles, pouvaient exposer les participants à une vulnérabilité délicate. Il semblait plus adéquat de recourir à des personnages, un contexte qui permet un plus grand détachement, et par extension une liberté de parole qu'on s'approprie davantage.
JOURNAL DE BORD
Un processus d'autoévaluation a été réalisé au fil des mois pour permettre aux participants et intervenants de s'exprimer sur le déroulement du projet. Désormais archivée, la section Journal de bord servait cet objectif, ainsi qu'un documentaire « making of » qui captait le processus.
ÉQUIPE
Diplômé en histoire contemporaine et en production vidéo, Julien a fait de son créno les projets vidéo qui intégrent l'art communautaire et le questionnement social. Il travaille entre autres pour l'organisme Paraloeil et sous l'étiquette Nous Média.
Formée en psychosociologie à l'Université du Québec à Rimouski, Mélanie a voyagé à titre de guide-accompagnatrice à travers l'Amérique. Ce dont elle raffole avant tout, c'est la rencontre de l'autre et de ses différences. Elle est passionnée et émerveillée par les relations humaines.
Titulaire d'un diplôme en ingénierie informatique, Thomas travaille en France, puis à Montréal avant de s'installer à Rimouski. Son expérience dans le domaine du Web lui permet de fonder Hysope média, entreprise de conception de site Web sur mesure. Il est heureux de pouvoir principalement travailler sur des projets culturels.
Jean-Philippe est né et a étudié à Québec la littérature et les métiers d'art. Durant sa vingtaine, quelques occasions de voyages s'offrent à lui : Pologne, Russie, Émirats Arabes Unis, Turquie... En 2008, il choisit de venir étudier le travail social à l'Université du Québec à Rimouski. Il termine actuellement son baccalauréat par un stage de formation pratique en intervention interculturelle à Accueil et Intégration Bas-St-Laurent.
Michel est enseignant au niveau secondaire depuis une vingtaine d'années. Il est diplômé de l'UQAR en éducation et en sciences religieuses avec mineure en sociologie. Il enseigne actuellement l'Éthique et la culture religieuse en 4e et 5e année du secondaire. Préoccupé par l'ouverture interculturelle il est impliqué à la coordination du programme d'éducation internationale depuis 15 ans. Il tente de rester à jour dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de les utiliser en classe.
Ayant enseigné l'art dramatique en secondaire 1 et 2 en 2007-2008, Sébastien s'est joint au projet dans le cadre de son stage en éthique et culture religieuse avec Michel. Il est très conscient des défis relationnels que nous vivons dans notre société et son but est d'aider les jeunes à qui il enseigne à être mieux outillés pour relever ces défis. Informé et ouvert sur le monde, il ne désire rien de moins que de partager ces qualités avec les gens qu'il côtoie.
Gestionnaire de projet pour Les Productions Par'Ici, une compagnie de production qui promeut le cinéma indépendant dans l'Est du Québec, Évelyne sera en charge de coordonner la production du publireportage fictif, qui constituera la deuxième phase du projet. Elle cumule notamment des expériences au sein de Christal Films et Zoofilms.
Ayant terminé une attestation d'études collégiale en production cinématographique et télévisuelle à l'institut Trebas à montréal, Julien consacre son temps, entre autre, à la production et à d'autres projets connexes. Il entame des études l'an prochain afin de décrocher un diplôme universitaires en production cinématographique.
La directrice de Parrainez un enfant riche (section Amérique du Nord) est un personnage totalement fictif qui intervient publiquement sur des sujets d'actualité à travers différents canaux de communication : twitter, facebook, ...
REMERCIEMENTS
Au-delà des dons en argent, il y a une masse de gens qui ont aidé avec leur temps libre, leur expertise et leur foi dans le projet. Un merci spécial à Jean-Philippe Bérubé, Sébastien Brennan-Bergeron, Mahnaz Fozi, Michel Genest, les élèves participants, les néo-Québécois participants, Maurice Lavoie, le Conseil de gestion de l'École Paul-Hubert, la gang de l'Espace Fusion, la gang de Paraloeil, Stéphane Lahoud, Julie Proulx, Katryne Martel, Élie Jardon, Robin Desrosiers, Audrey Létourneau, Anny Lefebvre, la gang de la Coop Paradis, Jocelyn Pelletier, Marc-Antoine Gagné, Sarah Robichaud, Suzette de Rome, la gang de Vision mondiale, Céline Lacerte, Yves Gélinas, Robert Lacerte, Sarah Landry, Danielle Boutet, Arnaud Granata, Susan Woodfine, Pascale Bergeron, Michel Filion, Alain Lanthier, Andrée Gagné, Claire Maillé. Et tous les autres qu'on oublie...
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